algue récoltée sur les plages de bretagne

1 La richesse en nutriments du milieu. La prolifération des algues vertes résulte, comme dit en introduction, d’une modification envirronementale puisqu’on observe ce phénomène que depuis les années 50. Dans le cas de la Bretagne, on parle d’eutrophisation côtière c’est-à-dire l’enrichissement en nutriments des côtes. Lerapport sur l'évaluation du plan algues vertes de Bretagne a été remis aux ministres de l'Ecologie et de l'Agriculture. Publié par Eau et rivières, le document dresse un panorama mitigé des actions mises en œuvre. Le rapport d'évaluation du plan 2010-2015 de lutte contre les algues vertes en Bretagne a été publié, ce lundi 29 juin. 4algues comestibles De haut en bas et de gauche à droite : dulse, nori, wakamé, kombu. L'algue dulse, se trouve entre avril et décembre.Avec sa saveur un peu Surles plages bretonnes, dans les fonds sous-marins on dénombre pas moins de 600 espèces différentes d’algues (et près de 25 000 dans le monde) mais celles que Desplages fermées au public, des odeurs pestilentielles, un spectacle de désolation. Les algues vertes envahissent la baie de Saint-Brieuc. Un phénomène nonton film now you see me 2 sub indo. Tout un paradoxe, la Bretagne est riche de ses algues mais elle ne joue pas groupée. Pourtant, elle représente 90 % de la production française. En 2013, ce sont 7 000 tonnes qui ont été récoltées sur les rives et entre 50 000 et 65 000 tonnes collectées par les goémoniers. Hormis les algues vertes sur les plages trégorroises, cette ressource est aujourd'hui tendance. Pour autant, bon nombre d'acteurs du marché dénoncent le manque de structuration de la filière et l'absence de visibilité sur l'état de la ressource, entre autres choses. Structurer la filière Surtout, les différents acteurs de la filière semblent peu enclins à vouloir s'entendre. Il faut dire que la filière est plutôt disparate des récoltants professionnels qui travaillent seuls, des PME avec leurs propres récoltants sous statut agricole Tesa, titre emploi simplifié agricole et de grands groupes, voire des multinationales comme l'Américain Cargill. Deux structures représentatives s'opposent également. La Chambre syndicale des Algues et Végétaux Marins est présidée par Alain Madec, président de Penn Ar Bed à Kersaint-Plabennec 1,2 M€ de CA, elle représente des entreprises récoltantes et transformatrices des algues, de récoltants aux multinationales en passant par les PME. Quant au Syndicat des récoltants professionnels d'Algues de rive de Bretagne, présidé par André Berthou, il dépend, lui, du Comité des pêches. C'est ce comité qui a autorité, selon la loi, sur la pêche et la récolte des algues. Leur opposition a plusieurs causes. L'une des principales vient du statut de Tesa, que le syndicat voudrait voir disparaître au profit d'un statut spécifique. Ce devrait être fait pour l'année prochaine », estime André Berthou. On a déjà un statut de récoltant. Ça ne servirait à rien », balaye, lui, le président de la Chambre syndicale. Où en est la ressource ? Arriver à faire travailler ensemble tout ce petit monde n'est pas une mince affaire. C'est pourtant la tâche confiée à Bretagne Développement Innovation BDI il y a deux ans et demi avec le programme Breizh'Alg lire ci-dessous. Depuis, la Région Bretagne a repris la main. Car BDI avait réussi à faire l'unanimité... contre elle. Maladresse ? Incompréhension ? Toujours est-il que la structure avait causé une levée de boucliers d'une bonne partie de la filière. Le chantier de structuration de la filière reste donc immense. La priorité est sans aucun doute de faire le point sur la ressource. Et là-dessus, le syndicat et la Chambre syndicale sont d'accord. Aucune étude n'a encore été faite de façon exhaustive sur le littoral breton. Aujourd'hui, le travail est entamé avec Ifremer mais il prend du temps trois ans seront nécessaires. Une embauche a été faite début 2015 au Comité des pêches à cet effet. Certaines entreprises pensent à le faire en interne tellement cela prend du temps », indique, de son côté, Alain Madec. Les nouveaux venus pas forcément vus d'un bon oeil En 2014, l'État a délivré 79 autorisations de récolte. Celles-ci sont individuelles, obligatoires et à renouveler tous les ans sur papier, en novembre, par toutes les entreprises. La simplification n'est pas encore passée par là. Connu pour son franc-parler, Hervé Balusson, le dirigeant d'Olmix qui valorise des algues à Bréhan, ne cache pas un certain agacement sur le sujet. Tout le monde est content que nous ayons repris Tilly Sabco sauf que quand on veut lever plusieurs millions d'euros pour moderniser le site, investir dans nos usines, le monde de la finance nous demande bien sûr des garanties. Et ces garanties portent sur les volumes de ressource. Guerlesquin est situé à côté d'un gisement très important du Trégor. » Le projet de la reprise était en effet de produire en partie des poulets sans antibiotiques mais nourris d'aliments à base d'algues vertes. Et le dirigeant de tempêter On n'a pas le droit d'accéder à cette ressource. L'autorisation sera donnée d'année en année ! Quel engagement sur la durée ? » Et qui a donc intérêt à barrer la route vers la mer aux acteurs de la filière ? On dit la Bretagne dogmatique mais pas uniquement. En coulisses, on évoque les lobbys pharmaceutiques qui ne verraient pas d'un bon oeil arriver ces algues valorisées pour leurs vertus en matière de nutrition et santé pour les humains comme pour les animaux. Et les sommes de plusieurs millions d'euros investis dans les programmes Ulvans 10,7 M€ de Bpifrance et Algolife 10,6 M€ de Bpifrance, avec une partie d'argent public, font jaser. Où sont les résultats ? Pendant ce temps-là, Ifremer fonctionne avec un demi-poste pour surveiller les ressources... », lance un acteur du secteur. Développer la culture d'algues Pour d'autres cette ressource est aussi insuffisante et conduit à de nouveaux positionnements comme c'est le cas au sein de la société Algolesko, basée à Riec-sur-Belon et qui cultive des algues. La culture est là où les possibilités de développement sont les plus grandes. Mais cela ne règle pas le problème de Tilly Sabco. Cultiver l'algue verte, c'est possible, indique André Berthou. Mais ça pose un énorme problème d'image ! C'est devenu l'ennemie numéro 1. Comment faire comprendre au public qu'elles ne sont nocives que quand elles sont échouées et fermentées ? » Selon le président du syndicat, il serait aussi possible de cultiver à terre. L'Afrique du Sud et Israël le font », avance-t-il. Quant à la possibilité de récolter les algues vertes en mer, les expérimentations sont en cours. Reste à voir si la méthode est efficace et rentable. En Bretagne, de nombreuses plages sont envahies par les algues vertes et ferment donc pour des raisons algues vertes à la place du sable chaud. De nombreuses plages idylliques en Bretagne sont désormais interdites aux visiteurs pour des raisons sanitaires puisque l’algue en putréfaction dégage notamment un gaz toxique. Sur toute la plage, une large étendue jaune a pris place. Il ne s’agit pas de sable mais d’algues vertes séchées. En dessous, se trouvent d’autres algues en décomposition et donc toxiques. Louane, 4 ans aura beau faire les yeux doux à sa mère, elle n'aura "pas le droit de faire des châteaux parce qu'il y a des algues"."Qu'est-ce que je vais rester là toute seule?"Même déception pour Annick. Depuis 1953, c’est la première fois qu’elle ne dormira pas dans sa cabine. Les autres cabines sont trop près de la plage et interdites d’accès "Qu'est-ce que je vais rester là toute seule? Il n'y a personne de tous mes amis des cabines à cause des algues vertes".Dès le mois d’avril les algues vertes ont commencé à s’échouer dans la baie. C'est deux mois plus tôt que prévu. Sandrine vient d’arriver pour 15 jours de vacances "L'année dernière, on avait encore un bout de plage. Là, on n'a plus du tout de plage. Ca ne sent pas très bon. On s'enfonce de 15/30 cm dans les pieds. C"est dégoûtant". Une pétition lancéeLe printemps chaud et le mois de juin pluvieux ont été propices à la prolifération des algues vertes. Mais la météo n’est pas le seul facteur d'après André Ollivro, le co-président de l'association Halte aux marées vertes "On a des engrais qui arrivent ici et ça va nourrir les algues vertes parce qu'il y a trop de nitrates et de phosphates. Les décisionnaires ne veulent pas reconnaître que la Bretagne a un cancer qui s'appelle l'algue verte".L’association a lancé une pétition et demande des mesures de prévention obligatoires et non au bon vouloir des agriculteurs. Dans la baie de Saint-Brieuc, dans les Côtes-d'Armor, plus de tonnes ont été ramassées en moins de 3 mois. L’an passé la même quantité avait été récoltée sur toute l’année. Mis en ligne il y a 4 ans dans Découvrir les algues Tout comme la récolte et la cueillette de certaines plantes est règlementée, celle des algues l’est aussi. En France, cette règlementation s’impose à tous les récoltants professionnels ou récoltants de les renseignements officiels sont à chercher sur le site titre indicatif, vous pouvez reprendre cette règlementation qui s’applique en Bretagne mer Nord Atlantique-Manche Ouest, arrêtés 2016/13977, 2017/14690 et 2017/14778. Ce document que vous pouvez imprimer date de 2017 et ne remplace pas la règlementation officielle qui est susceptible d’être modifiée. ©Régine Quéva Sur les rivages de la presqu’île de Guérande, qu’il pleuve ou qu’il vente 250 jours par an, Valérie et Jean-Marie Pédron crapahutent dans les rochers pour récolter dulce, nori ou kombu… une dizaine d’espèces d’algues, poivrées, caramélisées, croquantes ou charnues. Texte et photos Julie Subiry Voilà plus de trente ans que Valérie et Jean-Marie s’accompagnent dans la vie comme au travail, accordant leur rythme à celui des saisons et des marées. Reconvertis, ces deux enfants de l’Ouest reprennent en 2006 la saline familiale, les Jardins de la Mer. C’est donc sur la saline de Saint-Goustan que démarre l’aventure. Les parents de Jean-Marie y avaient été pionniers de l’aquaculture dans les années 1960. Le site est un milieu préservé. Valérie aime sa nature sauvage. Pour Jean-Marie, c’est un carrefour d’idées, d’échanges, où circulent les énergies. À marée haute, la mer remonte par l’étier pour alimenter naturellement le site en eau. Elle se déverse d’abord dans un grand bassin extérieur puis dans les petites baignoires abritées. Elle se purifie jusqu’à devenir cristalline. À tel point qu’une équipe scientifique s’intéresse de près à sa composition. Les algues bénéficient d’une véritable thalasso ! Pas étonnant qu’elles conservent ainsi qualités gustatives et nutritives ! L’algue éveille les sens ! Elle nous en met plein la vue ses couleurs, lorsqu’elle est fraîche, sont éclatantes. Plein les oreilles aussi… Valérie adore faire bruisser les algues et deviner leurs textures fermes, croquantes, élastiques, charnues… À force de nettoyer les algues jour après jour, la pulpe des doigts est plus sensible et repère le moindre grain de sable. Elles ont des saveurs surprenantes notes poivrées, musquées, fumées, iodées, fruitées… Certaines se dégustent crues d’autres dévoilent leurs secrets une fois séchées. Aussi excellentes pour la santé, elles apportent tout ce dont le corps a besoin, protéines, vitamines, minéraux. Contrairement aux coquillages, elles ne stockent pas la pollution et aucune n’est toxique. On distingue trois sortes d’algues, chacune ayant sa petite spécialité les rouges sont riches en antioxydants, les vertes en minéraux, les brunes sont iodées. Jean-Marie et Valérie sont convaincus que c’est un des aliments du futur. Avec pour seules armes un seau, un petit couteau ou une paire de ciseaux, la récolte se fait dans le respect du vivant. On cueille un tiers du végétal, le reste permet à la plante de se régénérer ou sert de pâture aux nombreux herbivores de l’estran. Chaque matin, c’est l’émerveillement ! Le couple ne se lasse pas des ciels bretons et des couleurs de la mer. Et face à la construction galopante du Croisic, il leur semble essentiel de préserver la biodiversité et de s’inscrire dans une démarche durable. Tel le kombu breton, qui peut atteindre 3 mètres de long, Jean-Marie a une incroyable énergie ! Il a grandi sur la plage de Saint-Goustan. Petit, il explorait les flaques rocheuses pour observer la faune et la flore. Plus tard, il devient responsable pédagogique de l’aquarium de Saint-Malo puis directeur de l’aquarium de Lyon. L’expérience est passionnante mais la mer, ses rochers et ses flaques lui manquaient… Valérie est touche-à-tout et passionnée. Entre danse, dessin et sciences, sa formation est éclectique. Fille des bords de mer, elle a besoin d’être au contact des éléments et de se connecter au vivant. Petite, elle pêchait avec sa grand-mère sur les plages de Saint-Nazaire et fabriquait des aquariums miniatures pour installer ses trouvailles. Plus grande, devenue médiatrice scientifique, elle découvre le goût de transmettre, qu’elle perpétue aujourd’hui en emmenant des groupes à la découverte des algues. Le message qu’elle souhaite faire passer Le monde qui nous entoure est un tout. La pollution d’un milieu a des répercussions sur un autre. Il faut en prendre conscience pour le préserver. Les algues en sont un maillon indispensable. Sans elles, il n’y aurait pas de vie. Les microalgues présentes dans la couche superficielle de l’océan produisent la plus grande partie de notre oxygène. Les autres offrent le gîte et le couvert à des milliers de petites bêtes. À marée haute, les animaux viennent brouter ce champ marin », première source de nourriture pour les végétariens des bords de mer. De retour de la cueillette, Jean-Marie se hâte de fabriquer son tartare d’algues, un des produits phares vendus au marché du Croisic. Estelle et Hélène trient et nettoient à grande eau la nouvelle récolte et préparent les colis qui doivent partir rapidement dans les restaurants étoilés. Aux Jardins de la Mer, on prône l’union à la nature et au vivant. Valérie et Jean-Marie souhaitent que leur ferme marine soit une oasis où l’on vienne se ressourcer. Leur objectif en faire un jour un lieu d’autonomie alimentaire grâce aux algues et plantes endémiques. Aujourd’hui déjà, ils incluent dans leurs recettes des condiments cueillis sur le domaine, comme le maceron et le fenouil sauvage. Accueil >Agenda >Production de spiruline aquaculture de micro-alguesVisite. 45 minutes environ. Présentation de la spiruline sous tous ses aspects ses origines géographiques et biologiques, le mode de culture et sa transformation, son intérêt nutritionnel, les utilisations possibles. Dégustation du Koktel ». Vendredi 26 août de 16 h à 17 h. Jardin de la Croizetière, impasse de la Croizetière, Riantec. Gratuit. Réservation avant le jeudi 25 août. Contact 07 62 02 01 76, spiruline Le 26 août 2022 De 16h00 à 17h00. LocalisationÀ proximitéSource des données Infolocale. Pour annoncer vos évènements dans cette base, rendez-vous sur

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