alexandre adler comment sera le monde de demain
AlexandreAdler. Historien, chroniqueur sur France-Culture et membre du comité éditorial du «Figa ro», Alexandre Adler est l'auteur de nombreux ouvrages dont «Rendez-vous avec l'Islam». Il
LeCentre d’Échanges et de Réflexion pour l’Avenir (Cera), qui réunit 150 entrepreneurs vendéens et se définit lui-même comme un « think tank», vient de publier son premier livre fin
Motde passe. Mot de passe oublié ? Afficher ou masquer le menu Menu. Accueil. Ressources. Parcours Chercheurs. Services. Recherche avancée. Recherche experte Pour en
Interview] Alexandre Adler analyse la crise du coronavirus : “Le monde va retrouver un rapport de force plus équilibré” Dans un ouvrage intitulé “Le nouveau rapport
AlexandreADLER. Vous avez entièrement raison sur ce diagnostic. La question démographique n'est pas séparable des enjeux écologiques, et ceux-ci
nonton film now you see me 2 sub indo. Annonçant avec une précision stupéfiante le monde dans lequel nous vivons - jusqu'à la crise du coronavirus -, ce texte visionnaire nous donne à la fois les clefs pour comprendre et les armes pour vaincre l'adversité. " Avec une crise financière sans précédent, au moins de puis 1929, un réchauffement de la planète unanimement constaté, la crainte de bouleversements bio-politiques, dans des domaines aussi variés que l'eau, l'énergie, l'agriculture ou même les épidémies, notre monde actuel n'incite pas toujours à l'optimisme béat. Pourtant, une prospective plus approfondie et moins terrorisée nous ouvre de nombreuses pistes, par lesquelles l'Humanité du XXIe siècle devrait quand même parvenir à dégager des solutions. Il s'agira surtout de réduire la part guerrière de notre géopolitique au bénéfice des échanges, de l'innovation technologique ainsi que du développement durable. Ces sont ces prospectives à court et à moyen terme qu'explorent à nouveau les spécialistes du renseignement américain. Les experts qui ont travaillé sur ce rapport pendant plusieurs années et ont cette fois étendu considérablement le champ de leurs investigations, fournissent au président Obama une sorte de viatique pour entreprendre le changement planétaire que tout le monde attend. " Alexandre Adler Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir économique de l'Occident à l'Orient, pénurie d'eau, déclin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies... Une fois de plus un document passionnant qui nous éclaire sur le monde qui nous attend dans les prochaines décennies, et où surtout, pour la première fois, les américains reconnaissent qu'ils ne seront plus les maîtres du monde ! Dans sa présentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers géopolitiques actuels et suggère quelques moyens de les prévenir, pendant qu'il est encore temps.
Publié le 22 oct. 2018 à 1707Les technologies avancées sont déjà utilisées par beaucoup d’entreprises, mais ne sont pas encore démocratisées. On observe aujourd’hui un écart entre ceux qui utilisent les technologies du futur, et les autres. Ce phénomène a des conséquences particulièrement visibles sur le marché du travail, car nombreux sont ceux qui ne savent pas quelles compétences seront indispensables à l’avenir, ni comment les acquérir. Les nouvelles technologies peuvent aussi représenter une source d’inquiétude pour certains, et ce, même pour les "digital natives". Selon une étude menée par Gallup en 2017, 37 % des Millenials redoutent la perte de leur emploi à cause de l’Intelligence artificielle au cours des 20 prochaines années. Pourtant, plusieurs études comme celles du centre pour la recherche économique européenne ZEW en Allemagne mettent en évidence que les sociétés qui investissent dans le numérique créent aujourd’hui davantage d’emplois que les de métiers parmi ceux que nous connaissons aujourd’hui existeront dans le futur ? Quelles activités humaines pourront être assurées par des machines grâce au Machine Learning ? Quelles tâches seront réservées aux humains ? Existera-t-il de nouveaux métiers dont nous n’avons aucune idée aujourd’hui ?Futur du travail ou travail du futur ?S’il est légitime de se poser toutes ces questions, force est de constater que la technologie peut améliorer l’expérience client et faire évoluer les domaines nécessitant la création d’emplois. Il ne faut donc pas se baser sur les logiques actuelles pour réfléchir à la façon dont nous travaillerons l’industrie par exemple, de nombreuses tâches réalisées par les humains nécessitent la même charge de travail qu’auparavant. De même, l’activité d’un médecin, d’un avocat ou d’un chauffeur de taxi a relativement peu changé au cours des dix dernières années. Seuls certains éléments de leur métier sont désormais réalisés ou pris en charge par des machines. Mais à l’ère du numérique, les humains font bien plus que compenser ce que les machines sont incapables d’effectuer. Le travail réalisé par les hommes et les machines se concentre sur un objectif crucial, celui de résoudre les problématiques des l’industrie automobile, il ne s’agit plus seulement de produire des voitures, mais d’amener les clients à destination. La logique de la mobilité est pensée dans son ensemble et a pour point de départ les utilisateurs. Les problèmes sont définis et pré-structurés par les humains puis les machines et algorithmes prennent le relais pour développer des solutions. L’analyse et les décisions finales d’application restent une tâche le domaine de la santé, les radiologues sont désormais assistés par des outils basés sur le Machine Learning leur permettant d’évaluer le contenu numérique d’une manière jusque-là inimaginable. De nombreux radiologues affirment même que les conseils basés sur le Machine Learning améliorent grandement leurs capacités d’interprétation des est également possible de "ré-humaniser" davantage le travail et de donner encore plus d’importance à nos compétences. Jusqu’à présent, l’accès aux technologies numériques était avant tout réservé aux machines avec nos systèmes, les interfaces ne sont plus pilotées par des machines, et dans le futur, les humains seront le point de l’ère de l’automatisation par exemple, quiconque souhaitait apprendre à un robot à marcher devait calculer précisément chaque angle de la pente de la cuisse, la vitesse du mouvement et d’autres paramètres, avant de programmer cette commande. Dans le futur, nous serons capables de communiquer avec les robots dans "notre" langage, simplifiant et systématisant la collaboration homme-robot. Sur contrôle vocal, le robot pourra par exemple apprendre seul à marcher grâce à un analyseur de mouvement lui permettant d’adapter et répliquer le mouvement humain. Grâce aux nouvelles technologies et à une puissance de calcul toujours plus élevée, le travail du futur sera davantage axé sur les individus et moins sur les la relation entre l’homme et la machineLes progrès de l’interface humain-machine sont très rapides, et ont déjà un impact visible sur la manière dont nous travaillons. Demain, la technologie s'inscrira beaucoup plus naturellement dans notre environnement de travail et pourra être activée à travers plusieurs sens la parole, la vue, le toucher ou même l’odorat. Prenons l’exemple des technologies de contrôle vocal. Elles sont aujourd’hui capables de comprendre, interpréter et répondre à des conversations de manière professionnelle, et facilitent ainsi le déroulement des nouveaux processus de travail. Ces nouvelles compétences permettent entre autres de réaliser des diagnostics médicaux, de donner des conseils juridiques et d’organiser la vie des entreprises. Par exemple, Amazon Alexa gère aujourd’hui la réservation des salles de conférence et l’organisation des réunions de la NASA quand Amazon Transcribe se charge de retranscrire la réunion et de partager son document avec l’ensemble des nouvelles technologies permettent donc déjà de s’affranchir de certaines tâches fastidieuses. Les ressources attribuées jusqu’alors à ces tâches peuvent ainsi être consacrées à des missions ayant une réelle valeur ajoutée pour le client. Dans la même logique, les profils d’architectes, de développeurs, de spécialistes plateforme et d’analystes seront davantage recherchés que les profils classiques d’administrateurs, effectuant des tâches selon des étapes prédéfinies. En se recentrant sur le besoin humain de créer, le travail pourrait donc devenir plus épanouissant et plus davantage de personnes dans ce monde numériqueCette nouvelle compréhension de la relation entre l’homme et la machine permettra également d’impliquer de plus en plus d’individus à la création de valeur par le biais du numérique. Même les personnes ayant une connexion internet limitée, vivant dans des contrées isolées ou difficiles, ne sont pas en reste et peuvent être inclues dans cette transformation technologique. C’est le cas des riziculteurs à Manille, aux Philippines. En utilisant le Machine Learning, l’Institut International de Recherche sur le Riz délivre des recommandations aux agriculteurs sur la qualité et la quantité d’engrais à utiliser pour leurs cultures. L’augmentation de leur récolte de riz est la concrétisation directe d’un travail valorisé par la technologie. Pour l’heure, nous n’avons qu’un aperçu de ce que le monde du travail sera dans les prochaines années. Mais ce que nous voyons et vivons démontre bien que la qualité du travail humain s’améliore à mesure que la technologie progresse. Si, pour l’instant, nous ne pouvons qu’imaginer jusqu’où cette révolution technologique peut nous porter, il semblerait que la tendance nous amène à utiliser davantage notre créativité naturelle.
Publié le 17/11/2012 à 0000 Jadis valorisante et appréciée par la société, la prise de risque est-elle devenue une notion complètement dépassée ? C'est à cette épineuse question, cruellement d'actualité, que la 3e édition de 'Bouge-toi l'entreprise' a essayé de répondre hier à Perpignan à l'initiative du Medef Languedoc-Roussillon et devant près de 500 chefs d'entreprise du département. Tour à tour, élus économiques, politiques et universitaires, chefs d'entreprise, chercheurs et intellectuels ont essayé d'aborder le sujet. Ils se sont ainsi demandé quelle responsabilité des politiques et de l'Etat pour soutenir et encourager le développement des entreprises ? Comment assurer un environnement propice à l'entrepreuneriat ? Quels maux touchent nos chefs d'entreprise pour limiter leur développement ? Ou encore L'entrepreneur français est-il le chantre de la gestion 'pépère' ? "Cerner les risques pour mieux les appréhender" Pour Christian Bourquin, président de Région, la principale question "porte sur l'anticipation que l'on a des risques. Il est de notre devoir de responsable politique de cerner ce danger, cet imprévu. L'argent public sert à ouvrir le sillon dans lequel les entreprises pourront s'implanter". Une approche que partageait Philippe Mutricy, membre du comité de direction de la caisse des Dépôts. "Il existe une multitude de risques pour l'entrepreneur. Il faut surtout les identifier et que l'on puisse en parler car en économie, le risque se quantifie". "Un écosystème qui n'aime pas le risque" Beaucoup moins optimiste mais véritable déclaration d'amour aux chefs d'entreprise, le journaliste économique Jean-Marc Sylvestre a avoué "que le métier d'entrepreneur est celui qui gère le maximum de risques mais en France, le risque n'a pas bonne presse depuis dix ans. Notre écosystème et le principe de précaution bloquent les initiatives et les prises de risques. Et pourtant, cela est à la base de la création de richesses. On a peur de la mondialisation, de la concurrence, des progrès technologiques. On a donc changé de paradigme manière de penser. Du coup, nous sommes saturés en matière de bien de consommation alors qu'il nous faudrait inventer les nouveaux produits de demain et susciter une demande. C'est de l'innovation pure mais aujourd'hui, nous en sommes incapables et cela se traduit par une croissance proche de zéro". Une approche que ne pouvait que confirmer Chantal Desbordes, première femme amirale de la Marine Nationale. "Sans risque, il n'y a pas de vie et il n'y a rien de pire que l'inaction et l'immobilisme". Sur ce point, on ne peut que lui donner lors de cette journée pour évoquer la question des risques géopolitiques, l'historien et journaliste français Alexandre Adler nous a donné son sentiment sur le scepticisme ambiant en France en cette période de crise. "Les Français sont-ils devenus inconsolables avec leur destinée ? Ce scepticisme français est selon moi un symptôme et un phénomène psychologique. Il se traduit par un exemple fort qui est l'anti-mondialisme. A mon sens, cette posture est une folie protectionniste car malgré nos soucis économiques, on réussi dans cette mondialisation. On est prospère et on reste la 5e puissance mondiale. Dans beaucoup de domaines, cette mondialisation nous a permis de sauver les meubles. Nous ne sommes pas en sous-développement et il faut en finir avec le principe de précaution et oser plus de risques. Ce scepticisme est passager et se résoudra une fois que l'on sortira de cette logique politique de l'affrontement". Elus, universitaires et chefs d'entreprise ont hier à Perpignan débattu de la question de la prise de risque à l'invitation du Medef Languedoc-Roussillon.
Passez votre été dans le futur. Quelques livres pour vous y conduire en bonne compagnie 2020 les scénarios du futur Comprendre le monde qui vient ». Edition Fayard Joël de Rosnay, Roland Schaer Les années 2020 verront la naissance de nouveaux ingénieurs et architectes de l’infiniment petit. Ils sauront marier les technologies biologiques, informatiques nano et écotechnologiques pour inventer les produits de demain. Ces progrès scientifiques ouvriront de nouveaux horizons riches de promesses, mais aussi lourdes de menaces pour l’homme. Les technologies de la communication vont connaître une progression explosive entre 2010 et 2020, bouleversant nos vies comme l’économie et faisant apparaître de nouveaux dangers atteinte à la vie privée, piratages, virus, infopollution »… La prolongation de la durée de vie, grâce à une connaissance accrue des mécanismes du vieillissement, suscitera de fortes tensions sociales et politiques. Enfin, écologie et économie, qui devraient être les deux faces d’une même médaille, se trouveront confrontés plus durement à leurs contradictions. Les sciences de la complexité peuvent nous aider à penser le futur des sociétés humaines. Au-delà de l’approche analytique traditionnelle, elles permettront de construire notre avenir sur la base d’une vision globale et à long terme de l’évolution des systèmes complexes économiques, écologiques, industriels et politiques dont nous faisons partie. A l’homme de savoir fixer les limites pour éviter que ses créatures biologiques ou électroniques ne se retournent contre lui. Vivre en 2028. Notre futur en 50 mots clefs. Editions Lignes de repères Yan de Kerorguen, Estelle Leroy. Le futur sera ce que nous en ferons ! Refusant le pessimisme et la résignation, intéressons nous à ce qui se prépare dans tous les laboratoires des grandes entreprises innovantes ! L’idée principale du livre est de projeter 50 actions de notre vie dans 20 ans, en 2028. En consacrant une fiche à chaque action, l’ouvrage se projette dans notre futur, qui dépend des technologies génétique, nano, télécoms,… mais aussi de facteurs économiques mondialisation, écologiques réchauffement climatique, voire géopolitiques. Mais aussi de nos comportements individuels. Un parcours original à la découverte de l’avenir que nous fabriquons chaque jour. 2030 Le krach écologique. Editions Grasset Geneviève Férone. Le krach écologique aura lieu en 2030 ! Le front climatique, le front énergétique, le front de la croissance et le front démographique vont se télescoper exactement à la même date. Le changement climatique est une dérive sans retour. Qui en est le premier responsable ? Notre consommation d’énergies fossiles, dont le pétrole, qui provoque l’émission de gaz à effet de serre. Geneviève Ferone pose dans cet essai clair et tranché une série de questions économiquement incorrectes. Comment nous orienter au plus vite vers des énergies propres et renouvelables ? Aurons-nous le temps de les financer et les développer à une échelle industrielle pour couvrir les besoins en énergie de 7 milliards de personnes en 2030 ? Faut-il généraliser la taxe carbone? Comment faire basculer des géants économiques tels que l’Inde et la Chine, dont les intérêts sont divergents des nôtres, vers une nouvelle gouvernance ? Faut-il attendre une quelconque aide de la décroissance ? La foi dans le progrès technologique nous sauvera-t-elle ? Futur Comprendre les 20 prochaines années . FYP éditions Maxence Layet, Frédéric Kaplan, Philippe Bultez Adams . Comment vivrons-nous dans 20 ans ? Unique en son genre, ce beau livre illustré, accessible à tous, est le compagnon idéal des rêveurs de futur, de ceux qui souhaitent le comprendre pour mieux le construire. Sous forme d’une pédagogie du futur et grâce à un contenu riche de sens, Futur sensibilise le lecteur à tout ce qui pourrait changer son quotidien dans les deux prochaines décennies. Comment les mutations technologiques amorcées vont-elles influer sur notre façon de se déplacer, travailler, se soigner, se cultiver, jouer, se nourrir, agir dans notre environnement, seul et avec les autres ? Chercheurs, philosophes, sociologues ou encore artistes exposent de façon claire et précise les enjeux socioculturels, économiques et écologiques de notre futur. Ils imaginent et racontent leur vision du monde de demain en soulevant un coin du rideau sur les défis et la créativité qui permettront à chacun de nous de construire notre avenir. Depuis 20 ans, le Futuroscope prône la pédagogie douce en faisant des désirs d’avenir et des envies de renouvellement de soi son territoire. Mêlant fiction, sciences et technologies avancées, cet ouvrage collectif et optimiste est une invitation à inventer, à ouvrir notre esprit, à diversifier nos connaissances, pour s’interroger ensemble sur les 20 prochaines années, tenter d’en dessiner les contours et réenchanter le futur. Nos 20 prochaines années 2010-2030, le futur décrypté. Editeur l’Archipel Christian Gatard De quoi aurons nous envie en 2010, comment voyagerons-nous en 2020, avec quoi nous habillerons-nous en 2030 ? Comment nous soignerons-nous, travaillerons-nous, aimerons-nous ? Quels citoyens, quels parents serons-nous ? Qui seront nos dieux ? Quels seront nos mythes ? Où en seront nos loisirs ? Manger deviendra-t-il un acte de rébellion, rire une affirmation politique et dormir une activité scientifique ? L’avenir, avec son flot de paradoxes et de surprises, nous guette. Prévoir le probable ? Insuffisant ! Le XXIe sera baroque et déroutant. Voici un livre qui se risque dans la jungle des possibles. Il étudie les nouveaux » paradigmes , il scrute au-delà des tendances immédiates, il cerne les nouveaux rituels. Contes et légendes, ragots et rumeurs, faits et méfaits, promesses et espoirs, désirs et fantasmes du monde de demain sont au bout de cette exploration. Aventurier de l’éventuel, adepte de la » pensée buissonnière , Christian Gatard a écouté citoyens et consommateurs, interrogé observateurs et acteurs socioculturels. Son essai prospectif, documenté et ludique, présente d’étonnants scénarios de vie. Fabriquer le futur 2 L’imaginaire au service de l’innovation . Editions Village Mondial Pierre Musso, Laurent Ponthou, Éric Seulliet Comment inventer de nouveaux produits et services que les consommateurs adopteront durablement ? La conception traditionnelle de l’innovation, principalement fondée sur les développements technologiques, a montré ses limites. Face à ce constat, les auteurs proposent d’intégrer à la stratégie d’innovation la dimension de l’imaginaire. En effet, explorer l’imaginaire du consommateur, va permettre de mieux répondre à ses aspirations et d’introduire de nouveaux profils. Aux côtés des ingénieurs et techniciens, on trouvera des co-acteurs en provenance des univers les plus variés. Qu’ils soient utilisateurs, médias, membres d’autres services de l’entreprise ou prestataires, voire concurrents, tous seront impliqués, l’innovation quittant le laboratoire de R & D pour devenir un phénomène transversal et pluridisciplinaire. Pour certaines entreprises, ce phénomène est déjà réalité. Ainsi, IBM reconstitue les environnements professionnels de ses clients pour anticiper avec eux l’avenir, Décathlon introduit des équipes pluridisciplinaires sur les lieux de vente pour être plus proche de ses clients, Dassault Systèmes utilise la simulation virtuelle pour inventer les produits de demain. Cette nouvelle édition entièrement revue et augmentée introduit des notions émergentes comme l’éco-conception, l’innovation ascendante, la révolution numérique 3D, la prospective appliquée, l’innovation en mode projet,… et s’appuie sur une centaine d’interviews et témoignages. Le nouveau rapport de la CIA Comment sera le monde en 2025 ? Editions Robert Laffont Alexandre Adler Terrorisme en retrait, glissement du pouvoir économique de l’Occident à l’Orient, pénurie d’eau, déclin des ressources en hydrocarbures, nouvelles technologies. Dans la lignée du précédent Rapport de la CIA Robert Laffont, 2005, un document inédit réunissant plusieurs hypothèses qui ne manqueront pas de faire parler, et dans lequel, surtout, pour la première fois, les Américains reconnaissent qu’ils ne seront plus les maîtres du monde ! Dans sa présentation, Alexandre Adler explore, en lever de rideau, les plus grands dangers géopolitiques actuels et suggère quelques moyens de les prévenir, pendant qu’il en est encore temps. Vivement 2050 ! Comment nous vivrons peut-être demain ? Editions L’Harmattan Michel Wautelet Dans notre société occidentale et développée, la vie quotidienne dépend d’un facteur important le pétrole abondant et bon marché. Vers 2050, le pétrole et le gaz naturel seront en voie d’épuisement. Cet ouvrage décrit ce que sera la vie dans nos sociétés occidentales à l’ère de l’après-pétrole. Après avoir discuté du contexte énergétique de 2050, ainsi que du développement de quelques technologies futures, cet ouvrage présente l’évolution des transports des personnes et des marchandises. Les conséquences sur la vie quotidienne, l’industrie, le commerce, voire la globalisation, sont examinées. L’ère de l’après-pétrole sera différente de l’ère actuelle, tant localement qu’au niveau international. La transition vers cette nouvelle société risque d’être difficile. Les défis à relever pour arriver le plus harmonieusement possible à la société de l’après-pétrole sont présentés. Aujourd’hui, nous sommes dans une société instable, qui ne peut continuer sans compromettre le futur. La société de l’an 2050 ne sera pas telle que rêvée il y a quelques décennies. Le futur sera ce que nous en ferons. Cet ouvrage se veut un appel à la réflexion et à l’action, pour que nous prenions dès aujourd’hui les bonnes décisions.
Les grandes catastrophes s’accompagnent toujours de leurs Cassandre de la douzième heure et de leurs litanies de je vous l’avais bien dit ». En l’occurrence, ce sont les recommandations YouTube, souvent taquines comme chacun le sait, qui ont exhumé ces derniers jours sur de nombreuses timelines » une intervention de Bill Gates qui, il y a cinq ans, décrivait ses craintes d’une pandémie virale très semblable à celle que nous vivons depuis plusieurs ce qui reste ouvert et ce qui fermeCe TED talk » ces mini-conférences qui font un carton en ligne d’un peu moins de 10 minutes a été vu par près de 5 millions de personnes sur YouTube et s’intitule sobrement La prochaine épidémie ? Nous ne sommes pas prêts ». Bill Gates, alors encore l’homme le plus riche du monde, y décrit une de ses obsessions, que l’on peut retrouver dans de nombreuses interviews du philanthrope à la même époque l’irruption d’une pandémie à laquelle l’humanité ne serait pas préparée. Nous sommes alors en mars 2015, dans la foulée de la terrible épidémie d’Ebola en Afrique de l’Ouest, restée essentiellement contenue à trois pays grâce à l’investissement des ONG dont suite après la publicité Quand j’étais petit, la catastrophe dont nous avions le plus peur était un conflit nucléaire, commence le fondateur de Microsoft. Mais si quelque chose tue plus de 10 millions de personnes dans les prochaines décennies, ce sera plus probablement un virus hautement contagieux qu’une guerre. […] Nous avons investi beaucoup dans la dissuasion nucléaire, et très peu dans un système pour endiguer les épidémies. Nous ne sommes pas prêts. » Le visionnage de cette vidéo est susceptible d'entraîner un dépôt de cookies de la part de l'opérateur de la plate-forme vidéo vers laquelle vous serez dirigée. Compte-tenu du refus du dépôt de cookies que vous avez exprimé, afin de respecter votre choix, nous avons bloqué la lecture de cette vidéo. Si vous souhaitez continuer et lire la vidéo, vous devez nous donner votre accord en cliquant sur le bouton ci-dessous. En ce qui concerne Ebola, le problème était qu’il n’y avait pas de système », tranche Bill Gates, qui vient de suivre la progression, via son influente fondation humanitaire, de cette épidémie qui a fait plus de 10 000 morts au Liberia, en Sierra Leone et en Guinée. Nous n’avions pas d’équipe d’épidémiologistes prête à partir sur place, les rapports arrivaient sur papier et étaient inexacts. » L’OMS, dont ce serait le rôle, n’est pas armée pour le faire, en Afrique Ce n’est que le vent avant une probable tempête » Nous pourrions avoir moins de chance » Bill Gates craint alors une épidémie plus mortelle et surtout plus étendue qu’Ebola, qu’il qualifie d’avertissement planétaire. Il y a trois raisons pour lesquelles Ebola ne s’est pas propagé davantage », explique le milliardaire Un travail héroïque des équipes de santé, qui ont évité la propagation des infections sur place […]La nature du virus, qui ne se propage pas dans l’air au moment où ils deviennent contagieux, la plupart des gens sont tellement malades qu’ils restent cloués au lit […]Le fait qu’Ebola ait touché très peu de zones urbaines, ce qui relève simplement de la chance. » La prochaine fois, nous pourrions avoir moins de chance », avertit Bill Gates. Imaginez un autre virus, avec lequel les gens infectés se sentiraient suffisamment en forme pour prendre l’avion ou aller au supermarché. […] D’autres variables rendraient les choses mille fois pires par exemple, un virus capable de se propager dans l’air comme la grippe espagnole de 1918. »La suite après la publicitéIl est désormais prouvé que le Covid-19 survit trois heures en suspension dans l’air, que les symptômes peuvent mettre deux semaines à apparaître et que les personnes infectées peuvent être contagieuses même en période d’incubation. Combien de temps le coronavirus survit-il dans l’air et sur les surfaces ?Certes, les avancées de la communication et de la biologie donnent des armes à l’humanité pour riposter rapidement. Il n’y a pas lieu de paniquer… Mais nous devons nous y mettre », conclut le Bill Gates de 2015, qui plaide pour un système de santé mondial », avec des unités médicales mobiles et de réservistes. Je n’ai pas un budget précis, mais il serait minime par rapport aux dégâts potentiels. La Banque mondiale estime qu’une épidémie mondiale de grippe diminuerait la richesse mondiale de 3 000 milliards de dollars, en plus des millions de morts. » Dans une zone comme il en existe en Chine… »Un petit livre à la couverture rouge, plus ancien que la conférence de Bill Gates, est également réapparu sur les réseaux sociaux ces dernières heures. Le Nouveau Rapport de la CIA comment sera le monde en 2025 ? », dont l’édition française est parue aux éditions Robert Laffont en 2009, est la quatrième édition d’un rapport de l’agence de renseignement américain, qui tente régulièrement de prédire l’avenir du monde dans un horizon de quinze à vingt ans, en pointant l’émergence de facteurs susceptibles de provoquer conflits et tensions. Dans un encart intitulé le Déclenchement possible d’une pandémie mondiale », les experts de la CIA y décrivent un scénario très proche de la crise du Covid-19, imaginant l’apparition d’une nouvelle maladie respiratoire humaine virulente, extrêmement contagieuse ».Le texte prévoit même dans quelle zone et dans quelles circonstances ce nouveau virus pourrait émerger Si une maladie pandémique se déclare, ce sera sans doute dans une zone à forte densité de population, de grande proximité entre humains et animaux, comme il en existe en Chine et dans le Sud-Est asiatique où les populations vivent au contact du bétail. »La suite après la publicitéLes pratiques d’élevage à l’œuvre dans ces zones sont des vecteurs de contagion virale au sein des populations animales et de transmission à l’homme, soulignent les auteurs en rappelant l’exemple de la grippe H5N1. Dans un tel scénario, la maladie tarderait à être identifiée si le pays d’origine ne disposait pas des moyens adéquats pour la détecter », redoutent les analystes. Il faudrait des semaines pour que les laboratoires fournissent des résultats définitifs confirmant l’existence d’une maladie risquant de muter en pandémie. » En Chine, la baisse de la pollution va épargner plus de vies humaines que le virus en aura coûté »Les premiers cas de Covid-19 ont été recensés le 31 décembre dernier, trois semaines après l’apparition des premiers symptômes chez des employés du marché de fruits de mer de Huanan, à Wuhan. L’OMS n’a déclaré l’état d’urgence sanitaire que le 30 janvier. Des tensions ne manqueraient pas d’éclater »Alors, prédisaient les auteurs, les Etats tenteront de contrôler et limiter les mouvements de leurs populations, avec difficulté et sans garantie de succès. Là encore, la présence de malades asymptomatiques serait un facteur aggravant en dépit de restrictions limitant les déplacements internationaux, des voyageurs présentant peu ou pas de symptômes pourraient transporter le virus sur les autres continents ».Le nombre de malades augmenterait alors de mois en mois, en l’absence d’un vaccin efficace. Dans le pire des cas, ce sont de dix à plusieurs centaines de millions d’Occidentaux qui contracteraient la maladie », écrit la CIA, qui prévoit également un choc économique majeur, avec une dégradation des infrastructures vitales et des pertes économiques à l’échelle mondiale ». Si le facteur pathogène s’avérait particulièrement virulent, un bilan humain mondial se comptant en centaines de millions de morts serait même à le monde se prépare alors à une telle éventualité, rassure la CIA, rappelant que des centres de recherche travaillent à la mise au point de vaccins capables de prévenir ou limiter les pandémies de grippe Un résultat positif dans les prochaines années réduirait le risque que représente une telle pandémie pour les décennies à venir. »La suite après la publicitéAvec ce bémol Si une telle maladie apparaît d’ici à 2025, des tensions et des conflits internes ou transfrontaliers ne manqueront pas d’éclater ».Dans la foulée de l’épidémie d’Ebola de 2014-2015, le Conseil de Sécurité national NSC de la Maison-Blanche se dotait d’une unité de lutte contre les pandémies, dirigée par des experts mondialement reconnus. En mai 2018, l’administration Trump supprimait cette équipe, la jugeant inutile. Vendredi 13 mars en conférence de presse, Donald Trump a rétorqué à la journaliste qui l’interrogeait sur cette décision que sa question était méchante ».
alexandre adler comment sera le monde de demain